TOKYO : asakusa et sumida gawa

Après 11h45 de vol direct Amsterdam - Tokyo, nous voici arrivés au Japon. Aéroport de Narita très calme où nous récupérons nos différents pass pour nos futurs déplacements en train et en métro. Premiers contacts avec les Japonais, très sympas, serviables, souriants et affables. 1 heure de trajet en Skytrain sera nécessaire pour rejoindre noter hôtel dans le quartier de Ueno. A peine déposés nos bagages, c'est partie pour la visite de Tokyo. Le temps est magnifique mais frais. Les rues sont hyperclean, pas un papier, pas un mégot de cigarette et pour cause, interdiction de fumer dans les rues, des avertissements peints sur le sol vous le rapellent sans cesse et vous notifient le prix de l'amende : 35 euros pour tout contrevenant. En fait nous le verrons plus tard dans l'après-midi, il existe de rares zones fumeurs en plein air où les gens s'agglutinent autour d'un seul et unique cendrier.

Nous commençons par la visite du quartier d'Asakusa et la rue Kappa Bachi Dori, spécialisée dans l'art culinaire et les sampurus, plats factices en résine colorée que l'on retrouve dans les vitrines de quasiment tous les restaurants. Le résultat est bluffant, plus vrai que nature.

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En sortant d'une boutique nous sommes filmés par une chaîne de télé dans le cadre d'un téléachat où la charmante présentatrice très loquace nous a cuisiné pendant près de 10 minutes afin que nous devinions à quoi servait l'objet qu'elle tenait en main. Pour nous ce n'était qu'une brosse à chaussure voire un balai à chiotte... C'était en fait un ustensile pour récurer les casseroles.

Deux stations de métro plus loin, nous arrivons au plus vieux temple de Tokyo, le Senso Ji datant du VII ème siècle. La foule est impressionnante, c'est un lieu de recueillement et de vénération très prisé des Tokyoïtes.

    

Nous traversons la rivière Sumida d'où la vue sur la flamme d' or du siège social d' Asahi ( la plus fameuse bière japonaise), oeuvre de philippe Starck, est impressionnante avec en arrière plan la Skytree qui culmine à 634 mètres et qui va clôturer notre après-midi de visite.

Personnes sujettes au vertige, s'abstenir ! La première plateforme d'observation est à 350 mètres (300 m pour le dernier étage de la Tour Eiffel). La vue du 1 er étage est incroyable avec un vue extraordinaire sur l'immensité de Tokyo mais la visite serait incomplète sans prendre un autre ascenseur qui nous amène au second niveau à 450 mètres de hauteur. Fourmillements dans les jambes, mains moites...Le vertige fait son effet. La vue à 360 ° est à couper le souffle. Difficile de se résigner à redescendre malgré une sensation permanente de tangage.

 

 

En rentrant à l'hôtel, nous sommes très surpris par la discipline des Tokyoïtes qui, lorsqu'il s'agit de traverser aux passages piétons et même si le carrefour est désert, patientent sagement jusqu'à le feu piéton passe au vert. Difficile pour nous de résister à l'envie d'enfreindre cette habitude pour nous Européens, tellement impatients d'atteindre le trottoir d'en face et ainsi éviter de perdre bêtement notre temps. Il en va de même pour circuler à pied sur les trottoirs. Les japonais roulent à gauche et en tant que piéton, les mêmes règles s'appliquent, d'autant qu'une belle ligne jaune en relief au milieu des trottoirs délimite le sens de circulation. Et gare à vous si dérogez à la règle. Quelqu'un vous remettra gentiment dans le droit chemin. Idem dans le métro : montée des escaliers à gauche et descente côté droit. Et surtout patienter sereinement en file indienne sur les lignes peintes au sol et de codes couleurs différents, avant de monter dans la rame.